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Centre anti-douleur

« La douleur n’est pas une fatalité »

Bien sûr, il n’y a pas de miracle, et on ne réinvente pas la médecine. La clinique de la douleur, ce n’est pas la solution à tout…

Cependant, nos connaissances évoluent et permettent actuellement une compréhension plus fine des mécanismes générateurs de la douleur. Certaines douleurs rebelles et difficilement curables engendrent très souvent une dépression et un rejet social, entraînant le malade dans un cercle vicieux.

La Clinique de la Douleur est avant tout l’analyse, au travers des mots, de la douleur d’une personne ; c’est ensuite la confrontation de l’ensemble des examens (examen clinique, examen radiologique, examen électrophysiologique…) et des plaintes exprimées par le patient ; finalement, c’est amener, si possible, une explication scientifique et donc un traitement adapté.

En fait, on doit parler plus de « prise en charge » que de traitement de la douleur, tant la tâche est bien souvent très complexe. C’est pourquoi cette prise en charge doit reposer sur une structure impliquant différents spécialistes : c’est l’équipe pluridisciplinaire.

Cette équipe comprend à ce jour un médecin anesthésiste coordinateur (algologue ou « médecin de la douleur »), un médecin de revalidation (physiothérapeute), un rhumatologue, un neurologue, une psychologue et une infirmière coordinatrice.

Un contact permanent avec le médecin de famille est entretenu par courrier. Il sera toujours le bienvenu pour participer à la réunion pluridisciplinaire concernant son patient. L’avis du médecin généraliste est en fait essentiel dans l’élaboration de la stratégie de prise en charge. 

Comment se structure cette prise en charge ?

En première ligne, c’est donc le médecin de famille qui doit voir le patient et envisager avec lui la nécessité de consulter la Clinique de la Douleur.

Ensuite, la personne est reçue le plus souvent par le médecin algologue de l’équipe. En premier lieu, il recueillera toutes les informations concernant la douleur et constituera le dossier algologique. Au terme de cette entrevue, la prise en charge proposée sera expliquée au patient. Très souvent, une évaluation et/ou un soutien psychologique est demandée, elle est souvent indispensable dans le cadre d’une bonne prise en charge. Différents avis ou examens complémentaires sont parfois demandés. Le patient est généralement revu après un à trois mois pour une synthèse et évaluation. La discussion en réunion pluridisciplinaire est envisagée en fonction de l’évolution.